La flambée des prix des produits de première nécessité avec son corollaire de vie chère n’épargne pas le Bénin. Malgré les revendications bafouées et étouffées de quelques associations et autres syndicats, malgré les tentatives du gouvernement de travestir la réalité, c’est le calme plat. La population béninoise continue de murmurer ses souffrances.
«Notre commerce a chuté. Il n’y a plus d’argent dans le pays. Les gens n’achètent plus. Tout est cher», les bonnes femmes de nos marchés ne cessent de se plaindre mais le gouvernement ne cesse de faire à sa tête. Conséquence, le gouvernement Yayi, spécialiste en précipitation, improvise des mesures qui désavantagent les commerçants et les consommateurs. La conjoncture actuelle est mondiale. Même aux Etats-Unis, les prix des produits alimentaires ont considérablement augmenté. Le gouvernement a dans un premier temps déclaré à la face du monde que du fait de sa production nationale, le Bénin était épargné par la crise alimentaire actuelle. Il a ensuite retiré ses déclarations face à l’inexorable réalité. La réalité, c’est que le Bénin est loin d’une autosuffisance alimentaire. Il importe plus qu’il ne produit et le hic, c’est que la majorité des Béninois croient que le meilleur vient de l’étranger. Cette mentalité tue toute initiative de production et de consommation locale. A l’heure actuelle, le gouvernement du Bénin n’a pas encore la moindre solution face à la montée des prix. Il se contente de jouer la politique de désinformation pour donner bonne conscience à un Président, économiste de formation et qui s’est fait élire sur la base de son curriculum vitae. Ce que propose aujourd’hui le gouvernement du Président Yayi Boni, c’est de fixer unilatéralement le prix des produits de premières nécessités. Les commençants et les associations de consommateurs ne sont ni consultés ni associés au projet. Tous reconnaissent que la décision est brutale et précipitée d’autant qu’en voulant régner en maîtres absolus, Yayi Boni et son gouvernement ont mis de côté les intérêts de ceux qu’ils croient pouvoir défendre. La fixation démesurée des prix des produits par le gouvernement a accentué la mévente auprès des commerçants dans la mesure où dans le même temps, les salaires n’ont pas connu une augmentation pouvant permettre aux familles de juguler la crise. Le mécontement des uns et des autres devient de plus en palpable et c’est sans doute en grande partie, ce qui justifie la déroute de la coalition présidentielle (FCBE) dans les grands centres urbains aux dernières élections municipales et communales. Les trente mille francs de crédit octroyés aux femmes par le gouvernement sont désormais obsolètes et inefficaces. Trente mille francs ne suffisent plus pour entreprendre un commerce aussi petit soit-il. Au cours des deux dernières années, Yayi Boni et son gouvernement ont drastiquement augmenté les taxes douanières rendant ainsi la vie plus dure aux commerçants. Les chiffres d’affaire ainsi que les marges bénéficiaires ont considérablement diminué. Mais en réalité, faut-il complètement blâmer ce gouvernement pour tout ce qui arrive en ce moment ? Oui, en partie. Yayi Boni depuis son arrivée au pouvoir fait tout pour accroître la production du coton au détriment de la production des produits vivriers de base. Les petits paysans sont de plus en plus encouragés à laisser la culture de subsistance au profit de la culture d’exportation qu’est le coton. Dans le même temps, aucune politique d’autosuffisance alimentaire n’a été initiée pour équilibrer la production nationale. On n’a pas besoin d’être économiste pour comprendre que la dynamique de changement initiée par Yayi Boni et son gouvernement n’est pas prête de sortir le Bénin de sa récession économique permanente. Le pays émergent dont on ne cesse de nous rabattre les oreilles n’est que pure fiction. Un pays qui se veut émergent, doit d’abord commencer par s’auto-nourrir. Il n’y a pas de solution-miracle à la crise alimentaire actuelle et la tendance du «know-it-all, go-it-alone» du gouvernement n’arrange pas la situation. Au lieu de continuer à mentir au peuple, Yayi Boni et son gouvernement feraient mieux de penser à la mise en place d’une solution à long terme pour endiguer et pour prévenir les crises alimentaires.
«Notre commerce a chuté. Il n’y a plus d’argent dans le pays. Les gens n’achètent plus. Tout est cher», les bonnes femmes de nos marchés ne cessent de se plaindre mais le gouvernement ne cesse de faire à sa tête. Conséquence, le gouvernement Yayi, spécialiste en précipitation, improvise des mesures qui désavantagent les commerçants et les consommateurs. La conjoncture actuelle est mondiale. Même aux Etats-Unis, les prix des produits alimentaires ont considérablement augmenté. Le gouvernement a dans un premier temps déclaré à la face du monde que du fait de sa production nationale, le Bénin était épargné par la crise alimentaire actuelle. Il a ensuite retiré ses déclarations face à l’inexorable réalité. La réalité, c’est que le Bénin est loin d’une autosuffisance alimentaire. Il importe plus qu’il ne produit et le hic, c’est que la majorité des Béninois croient que le meilleur vient de l’étranger. Cette mentalité tue toute initiative de production et de consommation locale. A l’heure actuelle, le gouvernement du Bénin n’a pas encore la moindre solution face à la montée des prix. Il se contente de jouer la politique de désinformation pour donner bonne conscience à un Président, économiste de formation et qui s’est fait élire sur la base de son curriculum vitae. Ce que propose aujourd’hui le gouvernement du Président Yayi Boni, c’est de fixer unilatéralement le prix des produits de premières nécessités. Les commençants et les associations de consommateurs ne sont ni consultés ni associés au projet. Tous reconnaissent que la décision est brutale et précipitée d’autant qu’en voulant régner en maîtres absolus, Yayi Boni et son gouvernement ont mis de côté les intérêts de ceux qu’ils croient pouvoir défendre. La fixation démesurée des prix des produits par le gouvernement a accentué la mévente auprès des commerçants dans la mesure où dans le même temps, les salaires n’ont pas connu une augmentation pouvant permettre aux familles de juguler la crise. Le mécontement des uns et des autres devient de plus en palpable et c’est sans doute en grande partie, ce qui justifie la déroute de la coalition présidentielle (FCBE) dans les grands centres urbains aux dernières élections municipales et communales. Les trente mille francs de crédit octroyés aux femmes par le gouvernement sont désormais obsolètes et inefficaces. Trente mille francs ne suffisent plus pour entreprendre un commerce aussi petit soit-il. Au cours des deux dernières années, Yayi Boni et son gouvernement ont drastiquement augmenté les taxes douanières rendant ainsi la vie plus dure aux commerçants. Les chiffres d’affaire ainsi que les marges bénéficiaires ont considérablement diminué. Mais en réalité, faut-il complètement blâmer ce gouvernement pour tout ce qui arrive en ce moment ? Oui, en partie. Yayi Boni depuis son arrivée au pouvoir fait tout pour accroître la production du coton au détriment de la production des produits vivriers de base. Les petits paysans sont de plus en plus encouragés à laisser la culture de subsistance au profit de la culture d’exportation qu’est le coton. Dans le même temps, aucune politique d’autosuffisance alimentaire n’a été initiée pour équilibrer la production nationale. On n’a pas besoin d’être économiste pour comprendre que la dynamique de changement initiée par Yayi Boni et son gouvernement n’est pas prête de sortir le Bénin de sa récession économique permanente. Le pays émergent dont on ne cesse de nous rabattre les oreilles n’est que pure fiction. Un pays qui se veut émergent, doit d’abord commencer par s’auto-nourrir. Il n’y a pas de solution-miracle à la crise alimentaire actuelle et la tendance du «know-it-all, go-it-alone» du gouvernement n’arrange pas la situation. Au lieu de continuer à mentir au peuple, Yayi Boni et son gouvernement feraient mieux de penser à la mise en place d’une solution à long terme pour endiguer et pour prévenir les crises alimentaires.
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