"LE BLOG DU Pr JOËL AÏVO"

Le Gouvernement, Moov et Areeba

 ont manqué au rendez-vous décisif !

 
In L'Autre Quotidien (Cotonou) 14 Août 2007-L'espoir laissé par le développement de la situation dans la journée a laissé place à une grande déception. Auront-ils réussi à voir le Chef de l'Etat au petit matin, alors que celui-ci voyage en direction de cuba tôt dans la matinée ? s'ils n'ont pu le faire, on se demande quelle est leur motivation et on est en droit d'imaginer la tournure complexe que prend ce dossier pour les consommateurs mais surtout pour notre économie. Comment l'Etat s'y prendra avec l'entêtement ou la démission des deux opérateurs, si leur absence hier était une façon de marquer leur refus d'accepter les conditions du gouvernement ?

Reçus en début de matinée par le chef de l'Etat, ces responsables ont quitté son cabinet avec la promesse de revenir en début de soirée, le temps de rendre compte des résultats des discussions à leurs actionnaires notamment sur les exigences non négociables du gouvernement. Mais après ce retour, ceux-ci ont tourné en rond et sont repartis sans aucune déclaration. Le chef de l'Etat qui devait présider un conseil des inistres extraordinaire leur a fixé un nouveau rendez-vous pour 00 heure.

En effet, de sources bien informées, le chef de l'Etat, au cours de ces différents contacts leur a réitéré ses nouvelles exigences, notamment l'obligation de signer le nouveau cahier de charges avec le coût de la licence qui passe de cinq milliards à 30 milliards de Fcfa.

A leur sortie de l'audience du matin, les représentants de ces réseaux Gsm ont fait part de bon nombre de préoccupations. Au nombre de ces préoccupations, il y a notamment la question des exonérations fiscales. A ce propos, il convient de souligner que l'un des responsables de Telecel, précédemment directeur de la structure à Abidjan, a indiqué que le coût de la licence des Gsm en Côte d'Ivoire est de 40 milliards sur 20 ans et pour un marché de quelque vingt millions de consommateurs. Mais le gouvernement n'a pas accédé à cette requête.

Apparemment, les actionnaires de ces sociétés n'ont pas non plus voulu accéder aux exigences du gouvernement que leur représentants disaient avoir compris, mais au sujet desquelles, ils ont expliqué avoir leurs propres réserves. Donc, jusqu'à notre bouclage on peut dire que tout a bien l'air d'un dialogue de sourds.



14/08/2007
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