Nomination dans les cabinets ministériels :
Les nominations des cadres et autres fonctionnaires ont progressivement repris au niveau des cabinets ministériels. La situation demeure critique au point où on se demande le sort qui sera réservé aux femmes cette fois-ci dans la répartition des postes de responsabilité dans l'administration publique.
Elles risquent de ne pas avoir cette fois-ci
grand-chose lorsque les membres du gouvernement procèderont à la
nomination de leurs collaborateurs au niveau des cabinets ministériels.
C'est devenu la règle depuis des décennies. Aucun gouvernement n'a eu
véritablement le souci ou le sens de l'équité et de la justice en
faisant en sorte que les femmes bénéficient à tout point de vue des
mêmes droits que les hommes. C'est dommage, mais c'est la réalité.
L'intention n'est pas de dire qu'il n'y a pas de femmes nommées
responsables au niveau des cabinets ministériels mais ce qu'on déplore
est que cela arrive rarement et leur nombre est insignifiant par
rapport à la part réservée aux hommes. Cela surprend dans la mesure, où
ce n'est pas les compétences qui manquent dans leur rang. Elles sont
nombreuses, les femmes nanties de grands diplômes et qui ont beaucoup
d'expériences professionnelles. L'élément qui milite aussi en leur
faveur est la rigueur dans le travail, leur intégrité et les efforts
déployés pour mieux gérer les ressources mises à leur disposition.
Contrairement à certains hommes, les cas de scandales financiers ou
autres crimes économiques sont rarement cités au niveau des femmes dans
l'administration publique. On ne comprend donc pas pourquoi il y a
depuis des années cette tendance à les marginaliser ou à leur faire
jouer des rôles secondaires.
Le processus est déjà enclenché et comme d'habitude, elles ne doivent
pas s'attendre au respect de la parité dans les nominations. A moins
que les autorités prennent conscience de cette discrimination et
décident en toute justice de réparer le tort qui leur est causé. Il
faut qu'elles se mobilisent davantage pour défendre leurs droits. Quant
au Président de la République, il devra prouver sa bonne foi en
exigeant à ses ministres, un quota en faveur des femmes lors des
nominations dans leurs cabinets. C'est la seule manière de mettre fin à
cette injustice et ce mépris qui ont trop duré à l'égard des femmes
dans la société.
Euloge GANDAHO
10 Octobre 2007
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