Prétendu trafic d’armes du retour du Ghana :
On a peur de quoi? |
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Écrit par La Nouvelle Tribune du 31/01/2008 | |
« Mon
pays commence par me faire honte. » C’est avec désolation qu’un
supporter béninois appréciait ainsi mercredi soir la fouille
systématique de corps effectuée par la police, la douane et l’armée sur
ses camarades et lui à leur arrivée au stade de l’amitié de Kouhounou à
Cotonou. Après s’être opposés à la fouille demandée par un agent de la
police béninoise à Hilacondji où ils ont dû perdre assez de temps le
millier de supporters, journalistes et autres membres de la délégation
répartie dans une vingtaine de bus ont été conduits sous escorte dans
l’enceinte du stade de l’amitié déjà militarisée jusqu’à ses alentours.
Ici, la fouille a été systématique et individuelle parce que a-t-on
appris sur place, des informations en provenance du Ghana feraient état
de ce que des membres de la délégation béninoise auraient acheté des
armes avec lesquelles ils retournent dans leur pays. Jusqu’au moment où
nous mettions sous presse, aucun suspect n’aurait été identifié et la
fouille se poursuivait encore avec la fermeture de l’accès au stade à
toute personne autre que les passagers déjà fouillés. Beaucoup en sont
sortis traumatisés et déçus selon leur témoignage car, indiquent-ils,
« nous avons traversé deux autres pays sans la moindre difficulté ni fouille ». Ludovic D. Guédénon |
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