RECRUTEMENTS DIRECTS DE 11 AGENTS A LA DGID
Le ministre HOUNGBO a violé les textes
(Le
cri de détresse de 11 agents illégalement licenciés)
C’est
devenu depuis quelques semaines, une affaire publique, ce cas de recrutement
direct de 11 agents à la direction générale des impôts et des domaines en
remplacement de 11 autres, dont les conditions de licenciement apparaissent on
ne peut plus flou.
Arthur
Sètondji
Au
centre de cette affaire qui fait grincer sérieusement les dents des
fonctionnaires en poste à la DGID,
il y a l’actuel ministre Albert HOUNGBO qui violant les dispositions de la
lettre conjointe des ex-ministres Sèhlin et Arouna et celle de l’actuel minstre
du travail Emmanuel Tiando statuant sur les mesures d’assainissement en matière
de gestion des personnels contractuels directement recrutés par les ministères
et institutions d’Etat, à procéder avec son collègue directeur général par
intérim, des impôts et des domaines Comlan Zongo, au recrutement direct de 11
agents après avoir licencié 11 autres. Dans la foulée, on a donc procédé au
remplacement de ces 11 agents par d’autres qui, par extraordinaire, avaient
déjà leurs noms sur les états financiers, il y a belle lurette. Ce recrutement
est d’abord à l’opposé de ce qui de se qui se fait dans un Etat normal car, il
est inconcevable, qu’avant que l’individu ne soit recruté, il est déjà des
avantages liés à une quelconque fonction. Et dans le même temps, on refuse aux
11 radiés qui remplissent les conditions à savoir : la possession d’une
carte d’engagement d’une attestation de prise de service et la figuration sur
les états financiers selon les règles et normes en vigueur, de rentrer en
possession de leurs arriérées de salaires au même que leurs autres collègues.
Une injustice criarde qui continue de perdurer à la DGID avec la bénédiction du
ministre chargé du budget et de celui qu’il convient désormais de désigner
comme son principal acolyte dans ce dossier fumant. Les dispositions des
lettres circulaires N° 248/MFE/MFPTRA/CF/DGFP/DGT/SA et N° 341/MTFP/DC/SGM/DGFP/SA
sont donc balayées du revers de la main par le ministre Houngbo et sa clique au
regard des ces recrutements directs effectués. Et en terme de recrutement,
c’est plutôt à une comédie qu’on a joué, en casant des parents amis et alliés
dont les compétences peuvent être remises en causes. La question se pose alors
de savoir, la suite à réserver à ce dossier dans lequel les 11 agents licenciés
lancent depuis lors, leurs cris de détresse.
L’autre fraternité n° 234 du lundi
22 octobre 2007